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Déborah Münzer évoque le New York de l'après 11 septembre dans lequel elle a vécu. Elle met en scène le texte de Israël Horovitz : un texte brut, simple, et beau en faisant appel à la photographie, au son, à la vidéo, aux installations et différents supports. « J'ai toujours pensé que se pencher sur un point précis, une histoire précise et ponctuelle, individuelle et personnelle apprenait plus sur l'humanité qu'un tour du monde rapide et sommaire, survolant et changeant. Le texte d'Israël Horovitz raconte une histoire du 11 septembre, une histoire de l'après : celle de l'homme de New York, de cet homme qui voit sans comprendre, puis qui comprend et analyse. C'est en fait simplement dire qu'il y a des milliers d'histoires différentes, des milliers de récits et de drames ce jour-là. Au milieu de tout cela, il s'agit d'en choisir un pour l'écouter lui plus que les autres. »
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Que veut dire « 11 septembre 2001 » ?
Cela veut dire des vies qui s’arrêtent d’être vécues. Des vies changées, des destins bouleversées. Ce sont ces vies que je veux voir. L’après 11 septembre. Je ne veux pas porter d’avis sur la guerre en Irak, sur les prisons, sur Guantanamo ou tout le reste. Ce que je veux c’est témoigner. Témoigner des rues, des visages, des histoires, des conversations, montrer le New York que j’ai vécu. Un New York plein d’amour bizarrement, sans haine, sans violence.
Déborah Münzer
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